Peindre est pour Sandrine Engle le moyen de se venger du temps qui passe en dilatant l’instant pour le vivre pleinement. C’est dans la fusion avec la nature que le temps et l’espace disparaissent à ses yeux. L’artiste a toujours cherché dans la nature de sa terre de Bourgogne ce “plein instant”. Le chien devint dès son plus jeune âge son guide privilégié et initiatique pour réaliser ce projet. En représentant cet animal, son travail pictural cherche à percevoir et à représenter le monde à la manière du chien qui constitue pour Sandrine, le meilleur pont entre la nature et la civilisation, entre l’essentiel et le superflu.
Sa quête a d’abord conduit l’artiste à chercher des éléments de réponse dans la littérature qu’elle a longuement étudiée et enseignée associée à l’histoire des arts à des lycéens. Son amour des mots n’est pas mort en prenant les pinceaux et elle cultive désormais aussi le langage de manière intuitive en communication animale et de manière scientifique en éducation canine.
Remarquées par The Museum of the Dog de New York en octobre 2020, plusieurs toiles de Sandrine Engle furent diffusées sur les réseaux sociaux de L’American Kennel Club pour célébrer l’automne. Le fait de travailler sur commande lui a permis de dialoguer avec près de quatre cents chiens via ses pinceaux renouvelant le traditionnel portrait décoratif en véritable échange d’âme à âme. Membre de la Maison des Artistes et de la Communauté de la Condamine, elle s’intéresse aussi aux initiatives pour promouvoir l’art en zone rurale comme celles des associations Pigeons et Hirondelles (89) et Culture Action (BFC) auxquelles elle adhère également.
Depuis 2020, Sandrine Engle enrichit ses collections et ses œuvres sont visibles sur la galerie en ligne Artmajeur ou sur son site personnel chienbleu.org. L’ouverture imminente de son atelier-galerie dans un hameau du Morvan lui permettra aussi d’accueillir en pleine nature les humains avec leurs chiens pour admirer de l’art en campagne et participer à des activités créatives.
